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Musique
Sept, les anges de Sinjar
Edité par Printemps des Arts de Monte-Carlo - paru en C 2022
Le ballet s'articule à partir de l'imaginaire et de la mythologie yézidis. L'argument prend pour cadre la création angélique par Xwede (Dieu) qui se déroule sur une semaine. Un ange est créé chaque jour, à commencer par la figure principale : Malek Tawus, l'Ange paon. Pour faire de la venue de cet ange au monde le point de culmination dramatique du spectacle, le fil narratif est inversé. Le ballet commence par le dernier ange, Nouraïl, créé le samedi, en passant par Chemnaïl (vendredi), Anzazil (jeudi), Machaël (mercredi), Israfil (mardi) et Dardaïl (lundi) pour remonter jusqu'à Malek Tawus. Six solos dansés correspondant aux anges sont entremêlés à des "Temps qui passent", interludes musicaux qui s'inspirent des univers qui environnent le monde yézidi : hébraïque, arabe, arménien, perse... Cet ensemble de mouvements enchaînés constitue la première partie du ballet qui culmine ensuite dans un tutti instrumental et chorégraphique final, moment de la création de l'Ange paon. Ce dernier est présent sous deux aspects : la face cachée et obscure, voire maléfique et la face lumineuse et explicite, source de bien.